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construction des ponts en encorbellement

construction des ponts en encorbellement

construction des ponts en encorbellement
construction des ponts en encorbellement
Le principe de cette construction consiste à exécuter l'ouvrage en porte-à-faux symétriques à partir des piles, le tablier étant bétonné en place à l'aide d'équipages mobiles, par tronçons de quelques mètres de longueur, précontraints par des câbles ancrés en extrémité de chaque tronçon ; de ce fait les ancrages sont souvent situés dans l'âme de la poutre, ce qui conditionne son épaisseur, dont la dimension minimale est de l'ordre de 0,35 m à 0,40 m.

Le rythme de construction est conditionné par le durcissement du béton et sa mise en précontrainte. Il est d'une à deux opérations par semaine, soit 3 à 6,00 m de porte-à-faux.


Les premiers ouvrages réalisés de cette manière, encastrés sur les piles, étaient particulièrement simples puisque isostatiques sous l'action du poids propre et de la précontrainte. Ils étaient munis à la clé d'une articulation métallique formant verrou pouvant transmettre d'une manière hyperstatique des réactions verticales d'un fléau à l'autre sous l'action des surcharges dissymétriques. L'expérience a montré que cette méthode avait le grave défaut, par suite du fluage de béton et de la relaxation des aciers, de conduire à une déformation verticale de l'ouvrage, vers le bas, importante au droit de l'articulation, et donc une brisure dans le profil en long très désagréable au point de vue circulation mais évidemment sans danger pour la résistance de l'ouvrage. 
C'est pourquoi on réalise maintenant une liaison rigide au droit de l'extrémité des fléaux, en enfilant, après clavage, des câbles dits de continuité. On peut alors poser librement les poutres sur la tête de pile (elles y sont encastrées provisoirement pour la construction) ou éventuellement les y encastrer si leur souplesse leur permet de s'accommoder des déformations du tablier. 

Pour de tels ouvrages, c'est la section en caisson qui est exclusivement employée par ce que particulièrement bien adaptée aux moments négatifs prépondérants en service.

La vitesse d'avancement des ponts coulés en encorbellement est de l'ordre de 1 à 3,00m par jour. Il était donc logique, dans le but d'accélérer ce rythme de penser à préfabriqué les voussoirs constituant les fléaux, en réalisant les joints avec du béton coulé sur place ou du mortier maté. Mais le durcissement même du mortier impliquait une sensible perte de temps dans le processus de montage. La solution pratique qui est véritablement à l'origine du développement de la préfabrication des ponts construits en encorbellement, fut trouvée en utilisant comme coffrage de l'une des faces verticales du voussoir la face homologue du voussoir précédemment bétonné contre un coffrage classique.


Les “joints conjugués" ainsi réalisés ne nécessitent alors, pour assurer un contact parfait, qu' un film de colle (résine époxydique), de l'ordre du millimètre d'épaisseur, dont la polymérisation est très rapide (de l'ordre de 4 à 8 h). La mise en place exacte du voussoir est obtenue à l'aide de tenons et mortaises qui permettent d'assurer la résistance provisoire du joint aux efforts tangentiels éventuels, au moment de la mise en précontrainte sur la colle fraîche.

Ce système permet des vitesses d'avancement considérables, jusqu'à 30 à 35 mètres par jour, correspondant à la mise en place de 10 voussoirs par jour.

La préfabrication peut être réalisée soit sur un banc représentant la totalité de la longueur d'un fléau, à l'aide d'un coffrage déplaçable, soit à l'aide d'un coffrage fixe, en déplaçant successivement les voussoirs pour qu'ils puissent jouer leur rôle de coffrage du voussoir suivant.

Les voussoirs préfabriqués, d'un poids de 50 tonnes, peuvent être mis en place soit à l'aide d'engins extérieurs, terrestres ou flottants, soit à l'aide d'appareils portés par le pont lui-même, tels que poutre de lancement ou engin de levage spécial.


Cette méthode permet de bénéficier de tous les avantages que confère la préfabrication à ses produits, aussi bien dans la qualité du béton, la précision des formes, la netteté des parements, que dans les résistances élevées nécessaires au moment de la pose et la suppression d'une partie du retrait pris librement sur parc. 

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