Construction ponts à l'aide de poutres préfabriquées![]() |
Construction ponts à l'aide de poutres préfabriquées |
Une fois mises en place à leur emplacement définitif, les poutres sont reliées par un béton coulé en place au niveau du hourdis et au droit des entretoises.
Le poids de ces poutres préfabriquées atteint parfois 150 tonnes. Les procédés de mise en place sont extrêmement nombreux :
- par engins de levage, terrestres ou flottants,
- par lancement, à l'aide d'une poutre métallique, généralement supérieure ou éventuellement de deux poutres latérales,
- par flottaison et levage conte les piles.
- par haubanage provisoire.
A ces mouvements longitudinaux sont associés des mouvements verticaux de mise à niveau des appuis et de translation latérale, généralement effectués à l'aide de vérins.
Tout ceci nécessite des appareillages mécaniques importants, dont l'étude soignée permet de supprimer tout risque pour ces opérations délicates.
Tout ceci nécessite des appareillages mécaniques importants, dont l'étude soignée permet de supprimer tout risque pour ces opérations délicates.
Construction par poussage
C'est une technique analogue à celle du lancement des ponts métalliques. L'ouvrage construit sur la rive de la brèche est peu à peu "poussé" en prenant appui sur ses appuis définitifs. Aa cours du lancement l'ouvrage fonctionne donc alternativement en console (moment négatif) ou en poutre sur 2 appuis (moment positif). L'inversion des signes des contraintes qui en résulte, sans inconvénients pour une structure métallique, est incompatible avec le fonctionnement normal d'une structure en béton précontraint.
C'est une technique analogue à celle du lancement des ponts métalliques. L'ouvrage construit sur la rive de la brèche est peu à peu "poussé" en prenant appui sur ses appuis définitifs. Aa cours du lancement l'ouvrage fonctionne donc alternativement en console (moment négatif) ou en poutre sur 2 appuis (moment positif). L'inversion des signes des contraintes qui en résulte, sans inconvénients pour une structure métallique, est incompatible avec le fonctionnement normal d'une structure en béton précontraint.
C'est pourquoi en général on munit l'extrémité de l'ouvrage poussé d'un avant-bec métallique léger permettant de diminuer les sollicitations. D'autre part, on crée une précontrainte centrée, ce qui pénalise évidemment le coût de cette technique. Malgré tout elle reste très économique car elle nécessite peu de matériel