';function Lazy(){if(LazyAdsense){LazyAdsense = false;var Adsensecode = document.createElement('script');Adsensecode.src = AdsenseUrl;Adsensecode.async = true;Adsensecode.crossOrigin = 'anonymous';document.head.appendChild(Adsensecode)}}

barrages en terre et en enrochements (barrage noyau)

BARRAGES EN TERRE ET EN ENROCHEMENTS

barrages en terre et en enrochements (barrage noyau)
barrages en terre et en enrochements (barrage noyau)

L'avènement et le perfectionnement des gros engins mécaniques de terrassement a permis d'abaisser considérablement le prix de revient de l'extraction et du mouvement des terres, alors que simultanément la mise au point de méthodes de compactage conduit à obtenir pour les remblais une densité parfois supérieure ou au moins égale à celle que le matériau possède dans son état naturel.

Par ailleurs, les progrès de la mécanique des sols ont permis d'analyser beaucoup mieux le phénomène des glissements de terrain en rapport avec leur perméabilité et leur résistance au cisaillement. C'est pourquoi depuis plusieurs années on est revenu aux techniques anciennes des digues en terre, dont de nombreux vestiges sont parvenus jusqu'à nous.

Contrairement aux barrages en béton, qui assurent simultanément les deux fonctions de résistance et d'étanchéité, les barrages en terre et en enrochements, véritables collines artificielles, sont capables de s'opposer à la poussée des eaux par leur poids, mais incapables de s'opposer aux infiltrations d’eau. Il est donc indispensable de disposer quelque part un masque ou un diaphragme, qui assure l'étanchéité.

 - Barrages à noyau

Dans ce type d'ouvrage, deux masses de terre d'enrochements dénommées "recharges", enserrent un diaphragme central en terre argileuse suffisamment imperméable pour être étanche,

La résistance au cisaillement est obtenue par les recharges, qui contiennent dans ce but de gros éléments, ce qui est peu compatible avec l'imperméabilité. Au contraire, le noyau central a une granulométrie très fine pour être étanche, et ne possède de ce fait qu'une faible résistance au glissement.

En service la recharge amont est donc saturée d'eau, alors que la recharge aval, au con- traire, est sèche ; quant au noyau, il est également complètement saturé et son parement aval humide laisse suinter l'eau à l'aval, particulièrement à la base du barrage.

Il faut interdire que ces suintements se transforment en infiltrations dangereuses, qui entraîneraient des matériaux solides, produisant ce que l’on appelle un renard


C'est pourquoi, au contact du noyau et de part et d'autre de celui-ci, on réalise des filtres, constitués de couches successives de matériaux de dimensions croissantes, faisant transition entre la granulométrie fine du noyau et les gros éléments des recharges. La recharge amont ne procure qu'une faible résistance au cisaillement, du fait de sa saturation en eau ; néanmoins, sa présence est indispensable pour empêcher le glissement du noyau saturé dans la retenue ; sa constitution doit être étudiée également de telle manière qu'en cas de vidange de la retenue, sa stabilité reste assurée.

La résistance du massif aval au glissement étant obtenue par le contact des particules solides entre elles, il importe de suivre de très près l'évolution des pressions interstitielles, qui risquent de créer l'équivalent des sous-pressions pour les barrages massifs ; la pression due au poids du massif d'enrochements étant alors transmise par le liquide, au détriment de celle qui est transmise par les particules solides.

Le barrage de Serre Ponçons, réalisé sur la Durance en 1960, est un barrage en terre de ce type. Il a une hauteur de 130 mètres pour un développé en crête de 600 mètres. Il a nécessité la mise en œuvre de 14 Millions de m° de matériaux.


Commentaires
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire



    Reading Mode :
    Font Size
    +
    16
    -
    lines height
    +
    2
    -